L'Amour des Félins
A l'attention de Mme Nathalie LEGRAND
66 rue des épis
76300 Sotteville-lès-Rouen

Les règlements, par chèque bancaire, espèce ou virement doivent nécessairement accompagner ce bulletin et être libellés à l'ordre de l'Amour des Félins. (1)

• J'adhère à l'Amour des Félins: 15 € / an 
• Je renouvelle mon adhésion (2)  N° : ____

    (1) Cochez les cases correspondantes.

    (2) Indiquez le numéro de votre carte d'adhérent(e).

Beaucoup de chats sont privés de leurs maîtres et rêvent d'en avoir pour partager leurs joies, leurs peines, leurs jeux et leurs projets. Si vous ne pouvez plus vivre de grands moments de bonheur avec un chat, n'hésitez pas à nous contacter pour devenir une marraine ou un parrain de coeur.

Association "L'Amour des Félins"

Chez Mme Nathalie LEGRAND
66 rue des épis 76300 Sotteville-lès-Rouen
Téléphone : 02 35 73 62 63 
Portable : 06 76 04 78 84 
E-mail : lamourdesfelins@hotmail.fr

L'association L'Amour des Félins est une association loi 1901 qui a pour vocation de donner à des chats privés de leur propres maîtres, la possibilité d'instaurer une relation affective aux effets durables avec des personnes désireuses de se comporter à leur égard comme des parrains de coeur.

A imprimer ou à recopier sur papier libre et à retourner sous pli affranchi.

Nom :

Prénom :

Adresse :

Code Postal :     |    |    |    |    |    |

Ville :

Tél. (obligatoire) |    |    |    |    |    |    |    |    |    |    |

E-mail :

 

Beaucoup de chats attendent une marraine et un parrain...

alors pourquoi pas vous ?

Les règlements, par chèque bancaire, espèce ou virement doivent nécessairement accompagner ce bulletin et être libellés à l'ordre de l'Amour des Félins.

• Oui, je souhaite parrainer un animal pour 10  € / mois.
• Oui, je souhaite être contacter par une bénévole de l'association pour avoir plus d'information, sur l'association et son parrainage.

Association "L'Amour des Félins" chez Mme Nathalie LEGRAND 66 rue des épis - 76300 Sotteville-lès-Rouen

L'Association "L'Amour des Félins" remercie tous les amis des bêtes pour leur soutien.

un chasseur incomparable

Malgré des siècles de domestication, le chat reste encore aujourd'hui un animal doté d'un talent incontestable pour la chasse. Tous les propriétaires peuvent en attester : quel chat n'a jamais déposé une souris ou un oiseau mort aux pieds de son maître ? L'instinct de l'espèce demeure intact, malgré le fait que nos félidés n'ont plus vraiment besoin de chasser pour subvenir à leurs besoins ! Il faut dire que la nature a tout mis en oeuvre pour faire d'eux des chasseurs redoutables...

Le chat est avant tout un carnivore, disposant d'un système digestif adapté à la consommation de viande selon un mode d'alimentation bien particulier. Dans la nature, c'est un prédateur solitaire soumis à la compétition d'autres prédateurs. Pour survivre, il doit donc être capable de se défendre contre ses congénères et les autres animaux ayant le même régime alimentaire que lui. Il effectue de petits repas dans un laps de temps très court : quelques minutes en général. De cette façon, il ne court pas le risque de se voir voler sa nourriture par un congénère plus fort que lui ou de se faire attaquer par un autre prédateur. Le chat domestique a gardé ses instincs sauvages, et vous pourrez remarquer que si vous laissez de la nourriture à volonté à votre chat, il effectuera plusieurs petits repas dans la journée. Son système digestif s'est adapté à cette contrainte : l'estomac est de volume réduit, et se vide beaucoup plus rapidement et plus souvent que le nôtre. La digestion est également plus rapide, 12 à 24 heures suffisent, contre 5 à 30 jours pour les humains.

Sa flore bactérienne présente dans le tube digestif du chat est strictement adapté à un régime à base de viande, c'est pourquoi toute modification alimentaire entraînera des déséquilibres de la diarrhée. De même, les enzymes servant à dégrader la nourriture pour permettre son assimilation sont adaptées à ce régime carnivore. Elles sont peu présentes dans la salive, car le chat mâche peu et ingurgite rapidement sa nourriture. Par contre, elles sont nombreuses dans l'estomac et l'intestin. Ces enzymes sont capables de digérer les protéines et lipides contenus dans la viande ; elles sont par contre très mal adaptées à la digestion des végétaux, ou même du lait qui, contrairement aux idées reçus, n'est pas une l'alimentation de choix pour un chat adulte !

La nature et l'évolution ont pourvu le chat d'armes particulièrement adaptées à la chasse. Ses griffes rétractables lui permettent de griffer et de se défendre contre les agresseurs, mais elles font aussi de lui un incomparable grimpeur. Ainsi, un chat menacé pourra prendre la fuite et se réfugier dans un arbre, d'où il pourra également surveiller son territoire ou des proies éventuelles.
Ses incisives et canines sont pointues et permettent au chat de garder fermement ses proies dans sa gueule. Ses autres dents sont acérées et permettent le dépeçage de la viande, première opération de la digestion. La dernière prémolaire supérieure et la première molaire inférieure sont particulièrement grandes et tranchantes et portent bien leurs noms de carnassières.

Dès le pus jeune âge, le chaton s'exerce à la chasse par le jeu. Il s'amuse à sauter sur tout ce qui bouge et s'entraîne à la lutte avec ses frères et soeurs.  Au début ses sens ne sont pas suffisamment développés et il rate souvent sa cible. C'est en suivant et en imitant sa mère qu'il acquiert les facultés qui feront de lui un bon prédateur : souplesse, agilité, équilibre, discrétion, patience.

L'apprentissage se poursuit pendant plusieurs mois après le sevrage, moment où le chaton est séparé de sa mère. C'est alors au propriétaire de poser les limites, comme l'aurait fait la mère, afin de limiter les dégradations et les comportements de marquage inadaptés à la vie en intérieur.

Le chat possède une morphologie particulièrement adaptée à la chasse. Sa colonne vertébrale est très souple, du fait d'une grande laxité des articulations entre les vertèbres. Ceci, combiné à la grande souplesse des muscles et de son dos, lui permet de se faufiler dans les endroits les plus étroits. Sa queue joue un rôle très important dans l'équilibre ; elle lui sert de balancier lorsqu'il se déplace sur des murs ou des branches d'arbre. Les muscles des pattes postérieures sont très puissants, ce qui lui permet d'effectuer des bonds impressionnants et d'atteindre des endroits inaccessibles aux autres animaux.

           Son ouïe très sensible lui permet d'entendre ses proies bien avant de les avoir vues. Il suffit d'observer un chat pour se rendre compte que ses oreilles sont constamment en mouvement et qu'il est à l'affût du moindre bruit pouvant indiquer l'arrivée d'une proie ou d'un prédateur.
           La vue constitue un sens primordial : contrairement à une idée reçue, les chats ne voient pas dans le noir complet. Par contre, leur acuité visuelle est bien meilleure que la nôtre lorsqu'il s'agit de percevoir des mouvemlents ou de se déplacer dans la pénombre. Les chats sont plutôt des chasseurs crépusculaires ou nocturnes, ce qui explique qu'ils aient développé de telles facultés.

           L'odorat est également très développé. Ainsi le chat est capable de détecter de la nourriture avariée. Vous avez peut-être pu consater qu'il refuse de manger des croquettes qui sont restées plusieurs jours dans la gamelle...

           Le goût est moins développé que le nôtre. Les papilles gustatives sont localisées à l'extrémité de la langue ainsi, il peut goûter sa nourriture sans l'avaler. C'est pourquoi il est si délicat de faire avaler un médicament au goût désagréable à un chat...

           Le toucher lui est principalement conféré par ses vibrisses, sortes de poils sensoriels composant la moustache, mais également présents au niveau des paupières et des pattes antérieures. Ses poils longs rigides lui permettent de se déplacer la nuit en évitant les obstacles, mais aussi de détecter le sens et la vitesse du vent avant un saut, ou de vérifier qu'une proie est bien morte.

Tous ces atouts, complétés par un grand sens de l'équilibre lui permettant, entre autres, de rétablir sa position lors d'une chute, font du chat un chasseur qui n'a rien à envier aux grands félins sauvages.

Rappelons-le, le chat est un carnivore adapté à un régime strictement à base de viande. Sa flore digestive et son équipement enzymatique sont spécialisés dans la digestion d'une variété restreinte d'aliments. Contrairement aux chiens, le chat est incapable de digérer les végétaux ou des aliments composés principalement de glucides, tels que du riz ou des pâtes par exemple ou encore du lait ! Il faut donc en tenir compte et éviter de donner de tels aliments à son chat si l'on veut lui éviter des problèmes digestifs. Si vous changez de marque de croquettes ou de pâtée, pensez aussi à respecter une transition alimentaire.

Incorporez progressivement la nouvelle alimentation dans l'ancienne, en augmentant sur plusieurs jours voire plusieurs semaines la quantité d'aliment nouveau.

JE L’AIME, JE LE STERILISE!

Vous hésitez encore à stériliser votre chat ? Vous ne voyez pas l’intérêt d’une telle intervention? Voici quelques éléments pour vous aider à prendre votre décision.

Que vous ayez un chat dit « de gouttière » ou un chat de race, que vous ne destinez pas à l’élevage, vous êtes concerné. Vous allez devoir assez rapidement prendre la décision de stériliser ou pas votre compagnon à quatre pattes. En effet, chez le chat, la maturité sexuelle peut être atteinte dès l’âge de 5-6 mois. Cela va se traduire pour les femelles par l’arrivée des chaleurs et pour les mâles, par le début du marquage un peu partout à l’intérieur et à l’extérieur du logement.

C’est justement à partir de 5 mois que les vétérinaires peuvent pratiquer les castrations et les ovariectomies. Cette opération est facturée en moyenne 100 euros pour les chattes et 70 euros pour les chats. C’est une somme assez importante mais si vous ne le faites pas, la facture pourrais être beaucoup plus lourde…

Les chats et les chattes qui ne sont pas opérés ont une espérance de vie très réduite par rapport aux chats stérilisés. En effet, ils vont parcourir des kilomètres pour s’accoupler et auront donc plus de risques de se faire écraser par une voiture, de se blesser ou simplement de se perdre.

D’autre part, les mâles entiers se battent souvent pour leur territoire, ils risquent donc de contracter des maladies (FIV, leucose etc) et être sujets aux abcès. Il est d’ailleurs fortement conseillé de faire vacciner les chats qui ont accès à l’extérieur.

Enfin, ceux qui vivent en appartement sont souvent très frustrés de sentir les autres chats sans pouvoir les atteindre et ceci les rend stressé.

Mais attention ! Un chat que l’on va stériliser ne va pas se mettre à dormir toute la journée bien au chaud dans un fauteuil. Il va continuer à sortir, jouer et chasser mais il restera près du logement, vagabondera moins et se battra peu. Il faudra d’ailleurs qu’il continue à avoir une vie active, et des croquettes adaptées pour éviter des problèmes d’embonpoint et de cystite, que l’on rencontre parfois chez les chats castrés et vivre ainsi une belle et longue vie. Il devra juste rester au calme les 24 heures suivant l’opération à cause de l’anesthésie et les femelles prennent souvent des antibiotiques pendant plusieurs jours.

Un chat non stérilisé c’est donc, des frais vétérinaires qui peuvent être conséquents pour le soigner, vivre dans la crainte qu’il ne revienne pas chaque fois qu’il part se promener et bien souvent l’apparition de troubles du comportement dus aux frustrations et au stress. De plus, les mâles vont beaucoup marquer, en effet, leur mode de communication va essentiellement être basé sur « pipis de marquage », souvent très odorants, dans des endroits stratégiques pour eux (devant la porte d’entrée, les fenêtres etc…). Ils vont également signifier leur présence par « des griffades » (sur les portes, le papier peint à côté ou sous des fenêtres etc …). Ces comportements naturels ne cesseront qu’avec une stérilisation, si elle est faite rapidement. Il en est de même pour les miaulements intempestifs des femelles durant leurs chaleurs, ainsi que des mâles qui veulent sortir pour les rejoindre. Certains chats qui n’ont pas accès à l’extérieur vont être frustrés de ne pas pouvoir s’accoupler. Ils vont donc être stressé et exprimer leur mal-être par la malpropreté, l’agressivité, des troubles alimentaires (boulimie ou manque d’appétit) ou autres.

Avec un chat stérilisé, bien dans ses coussinets, vous n’aurez donc pas de problème de destruction de vos murs ou de vos objets suite aux coups de griffes ou aux jets d’urine. Là encore, vous ferez des économies par rapport à quelqu’un qui n’a pas opéré son animal et vous profiterez bien plus longtemps de votre compagnon à 4 pattes.

Beaucoup de personnes préfèrent faire le choix de la pilule pour leur chatte car c’est moins onéreux. Oui, mais tellement dangereux !!!
Selon le Dr Fehrenbach, vétérinaire, « donner la pilule à sa chatte est un acte criminel ». En effet, le risque de tumeur est très élevé, même si elle n’a été donnée que très peu de temps. Il faut donc hospitaliser la chatte pour enlever la tumeur, la faire stériliser et lui administrer un traitement médical, sans compter la douleur. Le prix de tout ceci sera bien plus élevé qu’une simple stérilisation et l’animal aura vécu une souffrance inutile. De plus, en cas d’oubli, ce qui est d’ailleurs très fréquent pour celles qui ont accès à l’extérieur, la probabilité d’une grossesse avec des chatons morts nés ou atteints de graves malformations est très élevée.

Dernier argument de taille, en augmentant le nombre de chats et chattes stérilisés, il y aura beaucoup moins de naissances. Les refuges et associations seront moins débordés, ils pourront accueillir tous ceux qui en ont besoin et il y a aura moins d’euthanasies.

Qu’on en parle aux vétérinaires, associations, refuges, toiletteurs, comportementalistes et même aux éleveurs, tous sont unanimes : il faut stériliser les chats et les chattes.
En dressant un rapide bilan, on s’aperçoit effectivement qu’il n’y a que des avantages, pour l’animal comme pour ses propriétaires.
Faut-il donc encore se poser la question ? Je ne pense pas. Si on aime son chat, on le stérilise, pour son bien-être et sa survie.
 

Bonjour à Vous, amoureux des Chats,

Vous savez peut-être que nous sommes une association de protection féline (loi 1901, créée en janvier 2007) sur l'agglomération elbeuvienne et nous avons besoin de votre soutien.
Une pétition a été lancée auprès de la mairie d'Elbeuf pour obtenir un local sans lequel notre action n'est que partielle...
Nous sommes déjà très actifs grâce aux bénévoles et familles d'accueil; des chatons et adultes sont recueillis, soignés, vaccinés, nourris et proposés à l'adoption.

L'été est une saison où les chatons sont nombreux et le besoin urgent d'une structure d'accueil se fait ressentir...

Merci de signer cette pétition pour aider l'association à peser face aux lenteurs des institutions et administrations qui ralentissent notre action. Ceci ne vous engage aucunement.
Notre principal objectif est la lutte contre la prolifération excessive des chats et pour le bien-être des bêtes et de leurs maîtres.


Nous vous remercions par avance.
Bonne journée à tous.
 

Les bénévoles de L'Amour des Félins et leurs nombreux petits protégés...

Mat - 4 ans

Vous avez été séduit par l'une des boules de poils présentes sur ce site et vous envisagez l'adoption d'un chaton. Afin que votre coup de coeur devienne réalité dans les meilleures conditions possibles, voici quelques conseils bien utiles.

 
Les adoptions sont assurées que sur rendez-vous!

Fantomette - 4 mois

 

Ce site apparaît parfois comme la vitrine du chat par excellence, gardez-vous bien en revanche d'une attitude intempestive telle que celle que vous pourriez avoir devant la devanture d'un magasin, ni celui de la recherche d'informations supplémentaires.

Un chat est un être vivant dont l'adoption engage ses nouveaux maîtres pour une quinzaine d'années de vie commune, autant tout faire pour qu'elle soit la plus agréable dès son commencement.

Une participation financière de 80 € vous est donc demandée pour l'adoption d'un chaton par le biais de notre association, ceci afin de couvrir en partie les frais vétérinaires : vaccination, identification et déparasitation.

Avant de franchir le pas, une période de réflexion vous permettra de vérifier votre choix et d'apprécier votre propre disponibilité. En effet, s'il n'est peut-être pas aussi exigeant qu'un chien pour les activités (jouer, se promener, etc.), un chat adopté peut l'être à d'autres niveaux : toilettage obligatoire et bains pour les persans, entretien régulier pour les chats à poils mi-longs, besoin de présence pour certains chats...

Pour répondre à vos questions, nous serons vos interlocuteurs privilégiés. Vous pouvez nous adresser un courriel à lamourdesfelins@hotmail.fr.

   
Concernant l'adoption et les papiers d'un chaton, il circule encore quelques fausses idées qu'il est bon de réfuter.

Certains amateurs estiment qu'il vaut mieux qu'un chaton intègre son nouveau foyer très jeune : ils pensent qu'il s'adaptera mieux ainsi.

Ce n'est pas exact. La période qui court de huit à douze semaines est importante pour les chatons qui apprennent, au contact de leurs frères et soeurs et de leur mère, à vivre en société. Les priver de cet apprentissage naturel peut être néfaste à leur comportement d'adulte. Certes, l'âge minimum légal pour qu'un chaton puisse être adopté a été fixé à huit semaines, mais c'est uniquement pour qu'il ne puisse pas être encore plus précoce.

Un chaton de deux mois ne peut avoir été correctement vacciné et encore moins tatoué. Il tombe sous le (bon) sens que l'âge de trois mois est beaucoup plus raisonnable et rassurant pour l'adoptant. Entre trois mois et demi et quatre mois, il doit être entièrement vacciné et tatoué et stérilisé vers six mois bien sûr.

   
Hormis la vaccination antirabique obligatoire pour les chatons nés dans un département contaminé, aucun autre vaccin n'est obligatoire au moment de l'adoption.

Ceci dit, toute association qui se respecte fait vacciner ses chatons. Il faut savoir que quatre maladies, dont deux seulement peuvent être évitées par une vaccination, entrent dans la liste des maladies graves susceptibles de faire mourir votre chaton.

Ces quatre maladies sont :
                - la leucopénie infectieuse ou typhus (vaccination possible) ;
                - la péritonite infectieuse féline ou P.I.F. (pas de vaccin) ;
                - l'infection faite par le virus leucémogène félin ou F.e.l.V. (vaccination possible) ;
                - l'infection par le virus de l'immuno-dépression ou F.I.V. (pas de vaccin).

   
D'où l'intérêt pour l'association et son adoptant de ne pas faire adopter et d'adopter que des chatons qui ont reçu au minimum une primo-vaccination.

La vaccination antirabique ne peut être pratiquée que sur un chaton âgé d'au moins trois mois.

Tous les chatons de trois mois doivent être tatoués préalablement à leur adoption, c'est la loi !
L'association qui ferait adopter des chatons non tatoués est passible de poursuites judiciaires...

Notre association définit notamment les papiers que l'adoptant (personne qui adopte un chat à l'association) doit obligatoirement remplir au moment de l'acquisition. Il s'agit de :
                - une attestation d'adoption signée de l'adoptant ;
                - des informations sur les caractéristiques et les besoins de l'animal et également, au besoin, des conseils d'éducation.

L'association qui fait adopter plusieurs portées par an doit accompagner la cession de leurs chatons d'une visite chez un vétérinaire pour s'assurer de la bonne santé de l'animal. 
Les papiers suivants sont également fournis pour tous :
                - la carte de tatouage pour les chatons de plus de deux mois ;
                - le justificatif de vaccination antirabique (dans les départements contaminés) ;
                - le carnet de vaccination du chat justifiant les vaccins déjà effectués.

Comme vous le savez, la période des fêtes de fin d'année est souvent celle des nouvelles adoptions de chiens et de chats. On ne peut que s'en réjouir, à condition que l'accueil de ces compagnons se fasse de manière responsable, en assurant au mieux leur bien-être. Encore faut-il savoir exactement ce que l'on attend d'un maître face à cette prise en charge qui ne doit pas s'arrêter à un simple élan de générosité ou d'affectivité.

Les adoptions sont assurées que sur rendez-vous!

Rosalie - 1 an

 Eh oui ! Il ne suffit pas de s'emballer et de craquer face à un regard implorant ou à une boule de poils qui appelle les caresses.

Cela fait partie du bonheur de la rencontre avec un animal, bien entendu, mais nous sommes bien placés pour savoir que l'échange ne s'arrête pas à ces préliminaires. Car l'aventure ne fait que commencer, et il s'agit pour l'adoptant 'd'assurer face au chat ou au chien qu'il accueille dans son foyer. Pas seulement pour Noël, mais bel et bien pour la vie ! En tant que protecteur ou protectrice de tout âge, il est important pour nous de côtoyer les candidats à l'adoption, d'écouter leurs réactions, de connaître leurs motivations. nous serons bientôt à même de sentir si nous avons en face de nous un bon maître potentiel... ou le contraire !

   Pourquoi un animal ?

C'est une bonne question à poser :
           - Qu'est-ce qui vous pousse à vouloir un chien ou un chat ?
           - Est-ce parce que c'est "tendance", par snobisme ou pour faire comme les voisins ?
           - Parce qu'on pense que c'est un cadeau mignon pour ses enfants ou la grand-mère qui s'ennuie ?
           - Par simple curiosité ?

Il n'y a certes aucun mal à être curieux d'une espèce que l'on ne connaît que par ouï-dire, ni dans celui de trouver un compagnon pour un enfant ou une personne âgée. Mais tout dépend de la manière dont on envisage de le faire !

 Très souvent, les adoptants recherchent un animal aussi bien pour la joie de vivre et l'affection qu'il va apporter dans la famille que pour le fait de sortir un abandonné de sa condition difficile ; il y a là un équilibre, chacun apportant à l'autre ce qu'il recherche. Et puis - et nous en connaissons beaucoup - , il y a tous ceux que la misère animal émeut, et qui cherchent avant tout à faire le bonheur de chiens et chats en détresse : ce sont eux qui adoptent sans hésiter des animaux adultes ou même âgés, pour leur offrir quelques années de douceur et de bien-être.

De l'égoïsme à la générosité, de l'inconscience à la responsabilité, nous aurons toujours en face de nous toute une palette de profils, qui vont nous éclairer sur la façon dont les gens considèrent l'animal de compagnie. Nous repèrerons ainsi très vite les bons ou les mauvais adoptants potentiels. Ceux qui considèrent l'animal comme un jouet, un esclave, un souffre-douleur, ou au contraire comme un partenaire de vie, un compagnon, un membre de la famille.

 Des situations à envisager

En parlant avec les candidats à l'adoption, nous saurons vite détecter les gens à décourager, celles et ceux qui n'obéissent qu'à un caprice passager et dont il est évident  qu'ils vont se lasser plus ou moins rapidement. Mieux vaut leur conseiller une peluche ou un jeu vidéo ! Quant à ceux qui veulent faire un " cadeau ", il s'agit de leur faire comprendre que celui-ci est une créature vivante, et qu'il importe de savoir si celle ou celui à qui on va l'offrir est bien motivé pour s'en occuper. Dans le cas d'une personne âgée, par exemple, la compagnie d'un chat est peut-être plus judicieuse si l'on a affaire à quelqu'un qui se déplace peu ou avec difficulté. Mais un petit chien peut aussi avoir une bonne influence sur un senior à qui plusieurs marches quotidiennes font du bien - sans parler des rencontres avec d'autres maîtres et des conversations qui se lient autour des animaux.

Quand il s'agit d'un chien ou d'un chat destiné à devenir le compagnon d'un enfant, tendons bien l'oreille.

            - Quel âge a l'enfant en question .
            - Souffre-t-il d'allergies ?
            - Est-il attiré par les animaux ou en a-t-il peur ?
            - Est-il doux de caractère ou plutôt du genre à foncer sur tout ce qui bouge ?

S'il s'agit d'un tout petit, l'arrivée d'un animal est peut-être prématurée. Un enfant souffrant d'asthme peut ne pas supporter la présence animale. S'il a eu une mauvaise expérience, l'enfant risque de prendre en grippe celui qu'on lui destine comme compagnon. Et s'il est très turbulent, il est vital d'expliquer aux parents que l'enfant va devoir apprendre à respecter chien ou chat, à l'approcher en douceur sous peine de réactions violentes... qui entraînent en général un nouvel abandon.

Nous n'évoquons ici que deux ou trois points "classiques". Mais il faudrait ajouter aux questions que l'on pose tout ce qui touche au budget, à l'entretien de l'animal, au mode de vie de sa famille d'adoption, à la personne qui en assumera la responsabilité au sein de la famille, aux problèmes liés au vacances... Une liste qui peut vous sembler interminable à première vue, mais il ne faut pas oublier qu'il s'agit du sort d'une créature vivante, susceptible de ressentir la souffrance et la peur. A quoi sert d'avoir sauvé un chien ou un chat de l'abandon en le plaçant dans un refuge, si c'est pour le précipiter à plus ou moins brève échéance vers la spirale infernale des mauvais traitements et d'un nouvel abandon ?

   Noël quand même

Heureusement, quand on parle d'adoption, on évoque aussi tout ce que le chat ou le chien va pouvoir apporter à ceux qui l'adoptent. La vie qui entre dans la maison, l'affection de l'animal, le mouvement, la gaïté. Le bien-être éprouvé en jouant avec son chien, en caressant le chat qui ronronne. Le dialogue amusé ou ému qui s'instaure entre les générations dès qu'on évoque les facéties ou les attitudes adorables du nouveau compagnon. La solitude qui s'éloigne dès que celui-ci est entré dans notre vie. Et cet autre dialogue, entre humain et chat ou chien, qui s'installe, sans le secours de la parole, quand on découvre avec quelle intensité nous pouvons être à l'écoute de l'un ou de l'autre, et eux aussi, dans une entente ô combien cordiale, et qui réchauffe le coeur.

Cela aussi fait partie du bonheur de l'adoption. Responsabilité d'abord, oui ; mais après, rien que du bonheur !

Comète, 6 mois.

Quelle est la raison d'être de notre association ?

    Nous avons crée cette association, il y a quelques mois, avec le feu vert du médiateur de la Maison de la Jeunesse et de la Culture de la région elbeuvienne et nous l'avons baptisée " L'Amour des Félins ". Il s'agit d'une association complètement privée, dont nous sommes les membres fondateurs, et qui fonctionne avec une équipe de bénévoles (président, vice-président, secrétaire, secrétaire adjoint, trésorier, trésorier adjoint). Notre but ? Faire stériliser et tatouer le chat de la rue, pour éviter de voir dans les rues des villes ces pauvres chattes flanquées de kyrielles de chatons malingres, livrés à la vindicte des gosses des quartiers.

   Concrètement, en quoi consistent nos activités ?

    On nous appelle pour nous signaler la présence de chats à tel ou tel endroit. Nous nous rendons sur place afin de les trapper (ce qui peut prendre des journées entières). Ensuite, nous les gardons en famille d'accueil jusqu'à ce que nous trouvions un maître pour les adopter. Personnellement, nous accueillons les chatons chez nous (dans un appartement ou une maison) car nous ne disposons pas d'un refuge. Nous avons aussi toute une organisation de personnes qui nourrissent les chats dans les quartiers. Nous intervenons également auprès des cas sociaux.

   Cela nous prend-t-il beaucoup de temps ?

    Oh là là ! Entre trapper des chats, les nettoyer, les nourrir, les placer, recevoir les adoptants, répondre au téléphone, fabriquer les cages, livrer la nourriture aux bénévoles... il s'agit d'un travail à plein temps ! Nous travaillons toute la semaine, et même le dimanche. Nous pouvons vous assurer que nos journées sont bien occupées !

   Pour les soins médicaux, comment procédons-nous ?

    Depuis quelques mois, nous travaillons avec les mêmes vétérinaires. Notre collaboration repose sur la confiance. Nous mettons un point d'honneur à les payer en temps et en heure. Si un jour nous ne pouvions pas les payer, nous ne leur demanderions pas de nous faire une ardoise comme certaines associations de protection animale ont la détestable habitude de le faire.

   A ce propos, recevons-nous une aide financière ?

    Les mairies nous accordent parfois une subvention annuelle (somme qui est rarement conséquente et augmentée).

    Qu'est-ce qui nous manque le plus actuellement ?

   Ce sont les familles d'accueil et un local pour recevoir les minets en attente d'adoption. Car il est indispensable de familiariser ces chats avec la maison avant qu'ils ne débarquent dans leur nouveau foyer. Ca, ça nous manque cruellement.

   Par quel biais faisons-nous adopter nos chats ?

    Notre objectif est de leur trouver des familles responsables, chez qui ils seront heureux. Pour les trouver, nous passons des annonces dans les journaux régionaux. Les vétérinaires nous envoient aussi des candidats à l'adoption. Nous voyons défiler toutes les classes de la société. Nous réalisons de bons placements mais, hélas, il nous arrive de temps en temps de nous faire piéger. Car certaines personnes prennent un chat sur une envie, et le remettent à la rue 15 jours plus tard ! Nous sommes parfois tombés sur des gens épouvantables, et nous avons dû refuser l'adoption. Ce genre d'expérience, c'est terrible.

   Comment vivons-nous cette situation sur un plan personnel ? Pas trop de stress ?

    C'est difficile. Parfois, nous sommes à cran. Mais nous n'avons pas besoin d'aller voir un psychologue car nous avons un atout formidable : nous nous réunissons (entre membres actifs adhérents). Nous faisons des journées - nous, et les chats bien sûr - et nous participons à des manifestations, des démonstrations. Une soirée à discuter, et nous évacuons tout notre stress !

   Notre bilan nous paraît-il positif ?

    Oui, le sérieux de notre association est reconnu. Et nous sommes satisfaits de notre action sur le terrain, car nous ne voyons plus de chats traînant dans les villes comme on le constatait par le passé, notamment dans les quartiers sensibles. En revanche, au niveau des mentalités, les choses n'ont pas du tout évolué. Le chat est encore trop souvent considéré comme un "kleenex". Si vous saviez le nombre de chats que l'on retrouve, après un déménagement, abandonné au pied de l'immeuble !

   Comment allons-nous employer l'argent des donations ?

    Nous n'avons pas l'intention de changer de politique. Cet argent va servir à payer la stérilisation des chats et chattes dont nous nous occupons.

   Nos projets ?

    Avec quelques mois d'existence, ils sont forcément limités. Nous voulons continuer à stériliser les chats tant que nous le pouvons. Par contre, nous souhaiterions faire de plus en plus d'adoptions.