Association loi 1901, déclarée à la Préfecture de Rouen depuis le 04/01/2007 sous le n° W763002081.
Identifiée à l'I.N.S.E.E. de Haute-Normandie depuis le 23/02/2007 sous le n° 494 499 650 00013.
Reconnue d'intérêt général.
Comète, 6 mois.
Quelle est la raison d'être de notre association ?
Nous avons crée cette association, il y a quelques mois, avec le feu vert du médiateur de la Maison de la Jeunesse et de la Culture de la région elbeuvienne et nous l'avons baptisée " L'Amour des Félins ". Il s'agit d'une association complètement privée, dont nous sommes les membres fondateurs, et qui fonctionne avec une équipe de bénévoles (président, vice-président, secrétaire, secrétaire adjoint, trésorier, trésorier adjoint). Notre but ? Faire stériliser et tatouer le chat de la rue, pour éviter de voir dans les rues des villes ces pauvres chattes flanquées de kyrielles de chatons malingres, livrés à la vindicte des gosses des quartiers.
Concrètement, en quoi consistent nos activités ?
On nous appelle pour nous signaler la présence de chats à tel ou tel endroit. Nous nous rendons sur place afin de les trapper (ce qui peut prendre des journées entières). Ensuite, nous les gardons en famille d'accueil jusqu'à ce que nous trouvions un maître pour les adopter. Personnellement, nous accueillons les chatons chez nous (dans un appartement ou une maison) car nous ne disposons pas d'un refuge. Nous avons aussi toute une organisation de personnes qui nourrissent les chats dans les quartiers. Nous intervenons également auprès des cas sociaux.
Cela nous prend-t-il beaucoup de temps ?
Oh là là ! Entre trapper des chats, les nettoyer, les nourrir, les placer, recevoir les adoptants, répondre au téléphone, fabriquer les cages, livrer la nourriture aux bénévoles... il s'agit d'un travail à plein temps ! Nous travaillons toute la semaine, et même le dimanche. Nous pouvons vous assurer que nos journées sont bien occupées !
Pour les soins médicaux, comment procédons-nous ?
Depuis quelques mois, nous travaillons avec les mêmes vétérinaires. Notre collaboration repose sur la confiance. Nous mettons un point d'honneur à les payer en temps et en heure. Si un jour nous ne pouvions pas les payer, nous ne leur demanderions pas de nous faire une ardoise comme certaines associations de protection animale ont la détestable habitude de le faire.
A ce propos, recevons-nous une aide financière ?
Les mairies nous accordent parfois une subvention annuelle (somme qui est rarement conséquente et augmentée).
Qu'est-ce qui nous manque le plus actuellement ?
Ce sont les familles d'accueil et un local pour recevoir les minets en attente d'adoption. Car il est indispensable de familiariser ces chats avec la maison avant qu'ils ne débarquent dans leur nouveau foyer. Ca, ça nous manque cruellement.
Par quel biais faisons-nous adopter nos chats ?
Notre objectif est de leur trouver des familles responsables, chez qui ils seront heureux. Pour les trouver, nous passons des annonces dans les journaux régionaux. Les vétérinaires nous envoient aussi des candidats à l'adoption. Nous voyons défiler toutes les classes de la société. Nous réalisons de bons placements mais, hélas, il nous arrive de temps en temps de nous faire piéger. Car certaines personnes prennent un chat sur une envie, et le remettent à la rue 15 jours plus tard ! Nous sommes parfois tombés sur des gens épouvantables, et nous avons dû refuser l'adoption. Ce genre d'expérience, c'est terrible.
Comment vivons-nous cette situation sur un plan personnel ? Pas trop de stress ?
C'est difficile. Parfois, nous sommes à cran. Mais nous n'avons pas besoin d'aller voir un psychologue car nous avons un atout formidable : nous nous réunissons (entre membres actifs adhérents). Nous faisons des journées - nous, et les chats bien sûr - et nous participons à des manifestations, des démonstrations. Une soirée à discuter, et nous évacuons tout notre stress !
Notre bilan nous paraît-il positif ?
Oui, le sérieux de notre association est reconnu. Et nous sommes satisfaits de notre action sur le terrain, car nous ne voyons plus de chats traînant dans les villes comme on le constatait par le passé, notamment dans les quartiers sensibles. En revanche, au niveau des mentalités, les choses n'ont pas du tout évolué. Le chat est encore trop souvent considéré comme un "kleenex". Si vous saviez le nombre de chats que l'on retrouve, après un déménagement, abandonné au pied de l'immeuble !
Comment allons-nous employer l'argent des donations ?
Nous n'avons pas l'intention de changer de politique. Cet argent va servir à payer la stérilisation des chats et chattes dont nous nous occupons.
Nos projets ?
Avec quelques mois d'existence, ils sont forcément limités. Nous voulons continuer à stériliser les chats tant que nous le pouvons. Par contre, nous souhaiterions faire de plus en plus d'adoptions.
Bon courage!